Kingdows of Middle-Earth
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Je jure que mes intentions sont mauvaises [Cirwyn]
 :: The Middle-Earth :: Arnor

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Ciryaher

origine : en Terre du Milieu... j'ai vu le jour sur les terre elfiques des Havres Gris mais je m'y sens pas chez moi.
emploi : rôdeur / pirate / mercenaire
missives envoyées : 236
en Terre du Milieu depuis : 02/01/2015
Ciryaher

Jeu 2 Fév - 21:22
Je jure que mes intentions sont mauvaises
Cirwyn

Le nord... Une destination quasi inconnue pour moi parce que mes péripéties ne m'ont jamais poussé aussi loin en Terre du Milieu. Je connais quelques rôdeurs de cette région mais personnellement j'y suis jamais allé. Ce sera une découverte complète. Je suis curieux de voir où Mewyn a vu le jour ! Cela devrait nous apprendre plus sur elle et son sombre passé. Je crains pourtant que nos recherches ne révèlent un promis oublié par les événements et qu'elle choisisse de tenir sa promesse. On ne doit jamais sous-estimer le pouvoir des dernières volontés parentales. Elles pèsent sur nos épaules bien plus que nous ne pouvons l'imaginer ! Je me rends compte chaque jour que la demande de ma mère me pousse toujours à chercher un sens à mon existence. Il se pourrait que toutes ses années d'errance prennent fin avec Mewyn. Espérons-le parce que je veux beaucoup de notre histoire !

Nous chevauchons depuis quelques jours en direction de l’Arnor mais on ne peut pas dire que ce soit une région grandement habitée. On ne croise pas souvent des villages mais plus des groupements de maisons sans réelle organisation. Je me demande bien comment Mewyn pourra voler quelque chose ici. Je lui lance un regard amoureux mais angoissé aussi parce que je me demande bien ce que nous allons y trouver. On se trouve où exactement ? On est loin de Annùminas ou Fornost ? Mewyn nous conduit vers où ? Je me laisse simplement guider par ma compagne sinon on arriverait jamais à destination… poussant Aulendil sur des route inconnues, je me demande bien où nous allons arriver ! Heureusement cette longue chevauchée prend fin quand nous nous arrêtons dans une auberge se situant non loin d’un village plus important que les précédents. « on se repose ici ? » Pourquoi je pose cette question ? Nous savons parfaitement tous les deux que cette escale se terminera par un vol parce que nous avons besoin de nouvelles armes.

Je descends de cheval tout en regardant Mewyn « comment on fonctionne ? » Je ne devrais pas cautionner ce vol mais ses compétences sont vraiment utiles. Nous ne sommes pas riches… enfin elle probablement dans son royaume mais nous avons surtout besoin de cet argent pour nous. Je ne peux pas toujours faire des sermons puis cela nous aide bien qu’elle soit aussi excellente en tant que voleuse. « tu veux que je vienne avec toi ou pas ? » Je caresse Aulendil puis prends son poignet pour attirer son attention. « fait attention à toi, s’il te plait ! » Je veux pas qu’il lui arrive quelque chose pendant ce coup.


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Invité
Jeu 2 Fév - 21:48
Je jure que mes intentions sont mauvaises
Cirwyn

Arnor. Ca fait vingt ans que tu n'y as pas mis les pieds et voilà que vous venez de franchir la frontière. C'est étrange, tu as beau venir d'ici, tu ne te sens pas chez toi. C'est trop lointain, trop flou pour que tout cela ne te dise quoi que ce soit. Même si tu te souviens de là ou tu vivais, cette petite maisonet, avec ses chevaux et ces terres que ton père cultivé. Rien ne poussé vraiment, mais parfois c'était suffisant pour vous trois. Alors, les légendes sur toi, comme si tu étais une princesse.. Tu connaitrais les chateaux, les princes, les repas conséquents. Mais tu n'as toujours connu que ta petite maisonette, et les quelques carottes que ton père ramener fierement, pendant que ta mère cuisinait et que toi, tu jouais les chevaliers.

« on se repose ici ? » Tu secoues la tête pour répondre non. Il sait pourquoi que vous avez besoin d'argent pour ses nouvelles armes. Et il faut aussi penser à ce que vous risquez d'avoir besoin, enfin, surtout pour lui parce que s'il fait encore bon ici, c'est uniquement parce que vous êtes proche de la frontière. Quand vous allez arriver au coeur du royaume, Ciryaher ressentira les effets du froid et egalement de la neige. Quoi que, pas sur que vous en trouviez. Il descend de son cheval, et tu fais de même, petit pain à aussi besoin d'une pause après tout. Il galoppe depuis des heures et il a autant besoin de repos que vous.  « comment on fonctionne ? » Parce qu'il croit qu'il viendra ? Certainement pas, tu ne veux personne avec toi, ça pourrait faire foirer ton plan et tu pourrais te faire avoir. Ici, les comportements ne sont pas comme dans le Rohan ou chez les elfes. Ce sont des hommes du nord, plus violent, plus bourrus, moins compatissant. « tu veux que je vienne avec toi ou pas ? » Tu secoues la tête, pas besoin qu'il vienne, tu fais un aller-retour rapide avec quelques bourses, puis, tu pourras aller chercher de nouvelle arme.

« fait attention à toi, s’il te plait ! » Tu lui souris tendrement alors que tu flattes petit pain pour qu'il reste bien sage. Comme si ce bougre de cheval t'écoute dans ces moments là. Tu attrapes l'une de tes dagues et tu finis par lui tendre. tu prends ses lèvres pour un baiser puis tu réponds. « je reviens vite. prends ça, on ne sait jamais. » Tu lui souris doucement et finalement tu ajuste ta capuche. Ca fait bien trop longtemps que tu n'es pas venir ici et ca te fait tout drole de retrouver les terres de ton enfance. Tu n'as rien dit à Ciryaher, mais la petite maisonette ou tu as vécu n'est qu'à une heure d'ici. Tu ne fais qu'une pause pour voler et rapidement, vous repartirez pour vous reposer là ou tout a pris fin.

Tu t'absente à peine quinze minutes. Ca va vite quand on sait comment faire. Le fait que Ciryaher ne soit pas là t'as aider, parce que tu savais qu'il ne risquait rien et que les chevaux n'étaient pas seuls. Tu espère simplement qu'il n'a pas eu de visite surprise. Tu es satisfaite de ton butin. Trois bourses pleine et quelques babioles qui pourrait tout de même payer de quoi vous couvrir. Tu te presses, ils ne vont pas mettre longtemps à comprendre ce qui vient de se passer de toute façon. « En route ! » Finis-tu par dire alors que tu lui prends un baiser avant de grimper sur ton cheval. « courage petit pain, on s'arrête dans quelques kilomètres. » Tu relèves ensuite les yeux vers ton semi elfe. « on galope pendant environ 6 kilomètres. On trouvera ce dont on a besoin. ensuite, après avoir récuperer ce qu'on veut, on galope plein nord pendant environ une heure. et on pourra se poser pour quelques jours. »

Ciryaher

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Ciryaher

Ven 3 Fév - 19:22
Je jure que mes intentions sont mauvaises
Cirwyn

Lorsque nous descendons de nos montures, je ressens un nœud au creux de mon estomac en sachant que je ne pourrais pas accompagner Mewyn dans ce vol. Nous ne pouvons pas nous faire prendre ensemble sinon la situation sera délicate. Comment je pourrais nous sauver alors que je possède plus aucune arme depuis notre départ précipité de Grey Havens ? Je me sens nerveux de laisser ma compagne y aller toute seule sans aucune escorte. Je crains qu’elle ne revienne jamais vers moi. Cela peut paraitre ridicule mais je tiens beaucoup à elle. Un petit mouvement de recul. Je suis surpris quand elle me tend une de ses dagues. Pourquoi j’aurais besoin de ça ? On se trouve pas sur les terres du Mordor ! Je tends la main pour prendre son arme et elle me prend un baiser avant de me sourire. Je pourrais mourir pour ce sourire. Il est tellement éblouissant & fascinant. « je reviens vite. prends ça, on ne sait jamais. » Je hoche de la tête pour répondre alors que ma belle prend le large. Restant avec les chevaux, je me sens vraiment nerveux en attendant que Mewyn revienne vers nous. Le temps me parait long pendant qu’elle vole de quoi nous habiller et nous armer. Je peux seulement tourner en rond alors que Petit Pain broute tranquillement en compagnie de Aulendil.

« En route ! » Je sursaute en entendant sa douce voix. Je me redresse rapidement pour me diriger vers Aulendil. Ne demandant pas pourquoi nous devons partir aussi vite. Je saute en scelle après son baiser puis nous galopons dans une direction totalement inconnue. Aurait-elle éveillé les soupçons de ses victimes ? Cela ne lui ressemble pas du tout ! Mewyn est aussi discrète qu’une brise d’été alors impossible ! Je lui lance un regard pendant qu’elle parle doucement à Petit Pain. Nos chevaux sont épuisés par nos voyages mais on ne peut pas faire autrement. Ils doivent tenir encore un peu ! Se retournant vers moi, Mewyn me dit « on galope pendant environ 6 kilomètres. On trouvera ce dont on a besoin. ensuite, après avoir récupérer ce qu'on veut, on galope plein nord pendant environ une heure. et on pourra se poser pour quelques jours. » Pas besoin de lui demander si son vol s’est bien passé comme nous allons nous offrir ce dont nous avons besoin. Je souris puis me concentre sur le chemin, poussant ma monture dans ses retranchements. Il ne fait pas partie de cette race plus robuste que les autres mais c’est un cheval endurant… Malheureusement il prend aussi de l’âge donc il est plus difficile pour lui de parcourir de longues distances sans se poser un peu.

Nous chevauchons en silence… cette région me donne la sensation que la peur & la mort rampent partout. Lorsque nous nous stoppons, je découvre une ville plus petite que ce que nous avons pu voir en Rohan mais assez importante pour offrir diverses boutiques. On mène nos cheveux chez le maréchal-ferrant pendant que nous parcourons les rues. Cela fait bizarre de se balader ainsi avec Mewyn. Je marchais devant lorsque nous arrivons puis je me suis arrêté pour passer mon bras sous le sien et prendre sa main. Il est hors de question que je laisse quelqu’un s’approcher de ma compagne. Le temps est plus frais, ici ? Je grelotte pendant que nous marchons. Je ne dirais pas non pour un nouveau manteau. Tirant Mewyn vers un stand de ce marché, je fouille des yeux les vêtements qui s’étalent devant nous « il me faudrait un manteau… mais tu me recommandes quoi ? il faut pas que je meurs de froid mais il faut pas qu’il me tue si jamais nous allons plus au sud. » Je passe une main dans son dos que je pose au creux de ses reins. « tu as obtenu ce que tu voulais ? tu as éveillé les soupçons de personne ? » Je dépose un baiser sur sa joue avant de lui dire « merci… de mettre ta vie en danger pour nous. » La marchande me donne un manteau en fourrure que je passe. Je disparais derrière une touffe blanche. Je prends une moue boudeuse. « tu me trouves comment ma chérie ? » Un peu de légèreté pendant notre fugue… en plus je serai beaucoup plus sérieux quand on passera aux armes.

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Ven 3 Fév - 21:32
Je jure que mes intentions sont mauvaises
Cirwyn

« il me faudrait un manteau… mais tu me recommandes quoi ? il faut pas que je meurs de froid mais il faut pas qu’il me tue si jamais nous allons plus au sud. » Une main dans ton dos, tu souris, alors que vous avancez sagement. « tu as obtenu ce que tu voulais ? tu as éveillé les soupçons de personne ? » tu secoues la tête pour dire non. Tu es passé comme un courant d'air, rapide comme l'éclaire. « merci… de mettre ta vie en danger pour nous. » Tu rougis un peu plus. quand finalement il enfile le manteau de fourrure, tu ne peux que rire. « tu me trouves comment ma chérie ? » ça ne lui va pas du coup, en plus c'est bien trop voyant. Tu secoues la tête alors qur tu lui fais signe de te suivre. Le manteau, ça sera uniquement si vous avez encore suffisement d'argent, pour le moment il faut à tout prix qu'il retrouve une arme correcte parce que ta dague ne l'aidera pas beaucoup. Toi, tu es habituée à te battre avec mais pas lui. Tu lui montres le forgeron. Tu lui souris et finalement quand l'homme vous vois approchez, il se stoppe, comme s'il venait de voir un fantome. « dieu que tu ressembles à ta mère. tu as bien grandit. » et contre toute attente, il t'attrape pour te serrer dans ses bras. tu souris, fermant les yeux, comme si tu retrouver un membre de la famille. après tout, c'est pas totalement faux. « j'ai l'impression de revoir Seovyn à ton âge. que viens-tu faire ici ma belle ? » Tu souris alors qu'il se recule, tu lui présente ton semi elfe. « malheureusement nous ne sommes pas là pour une visite de famille. on a besoin d'arme. une grande épée principalement. » Tu sors ta bourse, plus que pleine et tu lui tends. « au plus vite mon Oncle si possible. » ton oncle ? visiblement, mais tu ne donnes pas plus explication.

Tu lui souris doucement et tu regardes partout autour de vous. tu reste méfiante, tu ne sais pas ou les attaquant sont, ils peuvent etre n'importe ou. Tu tournes les yeux vers ciryaher et tu viens dans ses bras, tu veux un peu de chaleur. « non ! la grande Mewyn aurait-elle ouvert son coeur à quelqu'un ? Prends soin d'elle, sinon, l'épée c'est sur toi que je l'a teste. » tu rougis, enfouissant ton visage dans le creu de son cou. « parce que c'est toi, je peux pas refuser ta demande. repasser au couché du soleil, ça devrait etre fait. » Tu tournes les yeux vers ton elfe, tu es sur qu'il va poser des questions sur ton oncle. il va surement demander pourquoi tu as vecu seule durant vingt ans. « bon, il faut qu'on trouve un truc pour toi, tu supporteras jamais le froid sinon. » Tu le taquines un peu.

Ciryaher

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Ciryaher

Ven 3 Fév - 23:21
Je jure que mes intentions sont mauvaises
Cirwyn

Ce manteau est juste une grande fourrure blanche tachetée de noire… je ne sais pas de quel animal elle provient mais on meurt de chaud dedans. Ils sont fous de faire des vêtements aussi étouffants ! Comment les gens peuvent respirer dans ce genre de truc ? Cet habit ne me va pas du tout ! Alors je me tourne vers Mewyn pour faire le pitre, il faut bien qu’elle connaisse les autres facettes de ma personnalité. Je ne me suis pas encore montré trop charmeur devant elle… bon un peu le jour de nos retrouvailles mais c’est tout, non ? Ooooh ! Elle a encore beaucoup de choses à découvrir ! Quand elle rit de ma plaisanterie concernant le manteau, je me rends compte que c’est bien la première fois que je l’entends rire. Son rire est merveilleux, léger, voire cristallin. Ses yeux brillent et sont alors animés par une vie promettant une joie quotidienne. Je ne bouge plus pour admirer ce spectacle pendant qu’elle me regarde. On repose le manteau avant de nous diriger vers la forge. Lorsque nous y entrons, une vague de chaleur s’abat sur nous. Les forgerons font vraiment un métier difficile.

Celui-ci a un comportement assez intriguant parce que lorsque nous avançons vers lui, il se stoppe pour observer Mewyn. Je me raidis tout en posant une main sur la dague cachée au niveau de ma taille. Il nous veut quoi ? « dieu que tu ressembles à ta mère. tu as bien grandit. » Il connait ma compagne ? Je le regarde surpris, les yeux agrandis par mon incompréhension. « j'ai l'impression de revoir Seovyn à ton âge. que viens-tu faire ici ma belle ? » Interdit. Je ne comprends pas ce qui se passe sous mes yeux. Ils se connaissent ? Je regarde Mewyn en essayant d’obtenir des réponses mais elle ne m’adresse pas la parole. Son attention est tournée vers cet homme. « malheureusement nous ne sommes pas là pour une visite de famille. on a besoin d'arme. une grande épée principalement. » QUOI ? Ce forgeron est de sa famille ? MAIS ATTENDEZ ! Pourquoi elle a vécu toute seule pendant vingt ans dans la forêt ? Je ne comprends vraiment plus rien ! « au plus vite mon Oncle si possible. » Ma tête me tourne parce que je ne pensais pas être ainsi surpris par Mewyn. Ses choix me laissent perplexe ! Pourquoi ne pas vivre auprès de son oncle ? Les arbres ne sont pas des compagnons bavards ! Comment a-t-elle pu prendre une telle décision ? Je ne connais pas ma compagne… plus on avance plus le voile se soulève mais vient aussi l’incompréhension.

Ouvrant les bras, je laisse Mewyn s’y blottir parce que sa présence me rassure mais aussi me permet de ne pas trop craindre pour sa vie. Cet homme est un membre de sa famille ? Il a pas cherché un moyen de venir la reprendre ? Il veut aussi sa mort ? Je me méfie de lui. Mes doigts serrent autour de sa taille pendant que son oncle me menace « non ! la grande Mewyn aurait-elle ouvert son cœur à quelqu'un ? Prends soin d'elle, sinon, l'épée c'est sur toi que je l'a teste. » Lançant un regard assassin vers cet homme, je me laisserai pas faire… enfin il est beaucoup plus imposant que moi donc je ne veux pas trop parier sur sa force. Ma voleuse pose son front contre mon cou pendant que je suis toujours aussi raide. Cette situation me laisse sans voix ! Je suis un simple spectateur de ses retrouvailles familiales. Je suis encore plus perdu dans les méandres de son passé. Pourquoi elle a fait ça ? Je ne la comprends pas ! « parce que c'est toi, je peux pas refuser ta demande. repasser au coucher du soleil, ça devrait être fait. » On sort un peu de cet endroit qui subitement me fait découvrir que ma princesse a encore de la famille dans ce monde. Je me laisse guider comme un enfant par Mewyn. On dirait que je viens de recevoir un coup sur la tête. Je suis presque assommé par cette nouvelle.

« bon, il faut qu'on trouve un truc pour toi, tu supporteras jamais le froid sinon. » NON ! On ne va pas aller acheter un manteau ?! Il y a un million de questions qui se bousculent dans ma tête. Elles doivent en sortir sinon je vais devenir fou ! Comment peut-elle se comporter normalement alors que nous venons de croiser un fantôme de son passé ? Je suis interdit. Je comprends pas ! Je m’arrête puis tire doucement sur son coude pour qu’elle en fasse de même. « attends… » Ma voix ma parait lointaine quand je prends la parole. Suis-je toujours dans mon corps ? On vient de me lancer un mauvais sort ? « on peut pas y aller… je veux dire… pas comme ça… pas maintenant… » Ouais je suis totalement perdu ! Cela ne tourne plus rond dans ma tête. Il faudrait que je remette les pièces en ordre mais impossible parce que je veux encore des informations sur cet oncle venu de nulle part. « qui est-il ? » Je pouvais un peu répondre tout seul mais il y a des informations qui me manquent. « ton oncle… mais pourquoi ? » Je tente vraiment de faire le tri mais impossible ! Cela devient un gros n’importe quoi ! « pourquoi tu… il… » Je passe une main sur mon visage comme si cela pourrait m’aider pour y voir plus clair. « pourquoi il est pas venu te chercher ? comment tu peux être aussi amicale avec un homme qui t’a laissée vivre toute seule dans la forêt ? il t’a abandonnée ! toi tu te laisses prendre dans les bras et tu es toute gentille… » Pourquoi cela me révolte ? Aucune idée !

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Sam 4 Fév - 0:24
Je jure que mes intentions sont mauvaises
Cirwyn

tu salus ton oncle alors que vous vous éloigner, quittant la chaleur des vapeurs. Tu t'elances, pour trouver un manteau pour ton compagnon. « attends… » Hm ? Tu ne l'entends pas vraiment, sur le moment tu refléchis a ce manteau. « on peut pas y aller… je veux dire… pas comme ça… pas maintenant… » Tu finis par etre stopper, te tournant vers lui alors qu'il tente de remettre ses idées en place. « qui est-il ? » Ton oncle, mais tu pensais que c'était compréhensif. « ton oncle… mais pourquoi ? » Mais pourquoi quoi ? c'est le frère de ta maman, donc, ton oncle du coté maternelle. Ton père, il n'avait pas de famille, tous mort jeune ou presque. Ils ont quand même pu continuer la ligné. Mais elle s'arrêtera surement avec toi. « pourquoi tu… il… » Non mais vraiment, tu comprends pas là.

« pourquoi il est pas venu te chercher ? comment tu peux être aussi amicale avec un homme qui t’a laissée vivre toute seule dans la forêt ? il t’a abandonnée ! toi tu te laisses prendre dans les bras et tu es toute gentille… » Tu es surprise. Il a des conclusions bien trop rapide ! Il ne peut pas hurler que ton oncle est un enfoiré sans même comprendre la situation ! Tu secoues la tête alors que tu attrapes simplement sa main pour l'entrainer un peu a l'ecart pour pouvoir parler. Tu finis simplement par lui expliquer. « quand mes parents sont morts.. il n'était pas en Arnor. Il s'était enroler dans un truc qui l'avait amener jusqu'au Gondor, selon ma mère. il est revenu, quand il a apprit la mort de les parents, et que j'avais disparu.» tu fais une petite pause, regardant autour de vous. « quand je suis revenue ici, j'avais dix-sept ans. j'avais déjà quitter la foret depuis longtemps. il me pensait morte. il m'a cherchait, mais il ne m'a jamais trouver. il voulait me receuillir, mais j'ai refusais. je vivais deja toute seule et puis.. je ne voulais pas qu'il perde aussi la tete. » au sens propre évidement. Tu replaces une mèche de tes cheveux derière ton oreille avant de reprendre. « il ne m'a jamais abandonné.» Tu souris tendrement, venant poser tes mains sur ses joues mal rasées avant de reprendre. « c'est moi le probleme. je prefere souffrir, que de voir les gens que j'aime mourir par ma faute. » Tu le relache enfin, prenant une petite moue avant de finalement te remettre en route.

Il a besoin de quelque chose de chaud. Parce que si ici il ne fait pas encore trop froid, bien que le temps se soit raffraichit depuis que vous avez quitter les frontières, ça sera pire une fois dans ton petit village natale. la neige, le froid, il ne supportera pas. Alors tu finis par avancer vers une simple marchande pour reprendre. « auriez vous des manteaux, chaud mais souple pour le voyage ? » à ces mots, la jeune femme finit par tendre un manteau de cuir de vache, doubler en laine, c'est pas forcement esthétic, mais c'est mieux que rien.


Ciryaher

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Ciryaher

Sam 4 Fév - 16:18
Je jure que mes intentions sont mauvaises
Cirwyn

Comment ne pas être furieux en apprenant que son oncle vivait tranquillement pendant que Mewyn luttait chaque jour pour survivre ? Je ne comprends pas que ma compagne soit aussi gentille avec cet homme. Il me parait clairement que son comportement est typiquement égoïste ! Je ne vois pas pourquoi il continue sa petite vie alors qu’elle sauve la sienne tous les jours. Mon sang traverse mon corps si rapidement que mes muscles me chauffent. Mon rythme cardiaque est aussi beaucoup plus élevé. Ma respiration devient presque saccadée alors que je tente de me contrôler parce que je ne pense pas qu’une dispute soit la bienvenue en ce moment. Comme je ne sais pas tenir ma langue, je lui exprime mes pensées sans imaginer une seconde que mes paroles pourraient la blesser. Quand elle m’entraine un peu plus loin, je crains que nous ayons une dispute ici au milieu de cette région que je ne connais pas et de ces gens qui ne manqueraient pas de nous regarder. « quand mes parents sont morts... il n'était pas en Arnor. […] il me pensait morte. il m'a cherchait, mais il ne m'a jamais trouver. il voulait me recueillir, mais j'ai refusais. je vivais déjà toute seule et puis... je ne voulais pas qu'il perde aussi la tête. » Ses explications me laissent perplexe parce que je ne sais pas quoi penser de cette histoire. Pourquoi elle laisse personne entrer dans sa vie ? Je m’y suis fait une place de façon assez surprenante. Il ne faut pas qu’elle reprenne ses vieilles habitudes. Je ne compte pas me laisser dicter mon comportement en comparaison de son oncle. Il accepte peut-être que sa nièce est une mauvaise manie de repousser tout le monde mais pas moi ! Son sale caractère est pas un frein…

Lorsque Mewyn replace une mèche derrière son oreille, je suis totalement fasciné par ce geste. Pourquoi mon cœur bat beaucoup vite pour ce simple replacement ? Je suis bien plus amoureux d’elle que je le pensais. Comment je pourrais me passer d’elle ? Aucune idée ! Quand elle pose ses mains sur mes joues, mes yeux louchent dangereusement sur sa bouche. La honte ! Il faudra que je prenne un bain glacé parce que cela devient insupportable maintenant. « c'est moi le problème. je préfère souffrir, que de voir les gens que j'aime mourir par ma faute. » En faites, pas besoin d’eau froide ! Mewyn est douée pour faire retomber mes envies. Pas question qu’elle souffre par ma faute ! Je me laisserai vraiment pas faire mais elle me laisse pas le temps de répondre. Disparaissant dans la rue, je suis obligé de courir derrière elle pour ne pas la perdre de vue. Lorsque je la retrouve, elle tient entre ses mains un manteau en cuir. Je secoue la tête puis me rapproche d’elle tout en regardant autour de nous. Je crains que des mercenaires nous tombent dessus parce que nous ne savons pas ce qu’ils sont devenus. On est pas en position de riposter avec nos maigres armes. On se ferait avoir facilement !

Nous prenons le manteau que j’enfile appréciant la chaleur de la laine cousue au revers. Immédiatement je sens plus le vent ni le froid environnants. Comment ne pas trouver cela plaisant ? Avançant dans la rue, comment aborder le sujet avec elle ? Il y a de meilleure façon que la frontale ? Un poids pèse alors sur mes épaules. Je me retourne vers Mewyn pour poser une main sur sa joue que je caresse avec mon pouce. « tu peux pas choisir pour nous ce que nous allons faire de nos vies… que cela te plaise ou pas, je te laisserai jamais m’abandonner ! » Je dépose un baiser sur son front. « tu peux toujours essayer de m’éloigner… mais sache que je te retrouverai toujours. » Je me recule un peu puis défais le collier que ma maman m’avait offert pour venir le mettre autour de son cou. Je caresse du bout des doigts le pendentif argenté puis lève les yeux vers elle. « je suis à toi pour toujours. » Je souris tendrement puis l’embrasse tendrement tout en la serrant contre moi. Posant mon front contre le sien, je lui souffle avec une voix rauque. « tu es à moi ! »


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Invité
Sam 4 Fév - 17:34
Je jure que mes intentions sont mauvaises
Cirwyn

 Tu pensais que la conversation etait close. Tu lui as simplement expliquer, et tu ne pensais pas qu'il pourrait encore chercher des explications sur tout cela. Ton oncle a simplement accepté ton choix, même s'il tache de garder un oeil sur toi, enfin, avant que tu ne sois trop grande et que tu echappes a ses sources. Les autres rodeurs étaient de bons amis a lui visiblement. Enfin bref, pour toi le sujet est clos et tu prends la suite des évenements pour simplement vous préparez a partir un peu plus au nord. Ici, vous n'etes pas encore à l'endroit ou les réponses pourront se montrer. C'est encore trop proche de la frontière, après tout c'est le seul vrai village avec un marché au alentour. Tu avances, alors que vous avez fait votre achat. Il finit par te stopper une fois de plus, se posant devant toi avec un sourire. « tu peux pas choisir pour nous ce que nous allons faire de nos vies… que cela te plaise ou pas, je te laisserai jamais m’abandonner ! » Est-ce qu'il oublit que tu es déjà partie ? Pendant trois mois, ce n'est pas pour le plaisir que tu as pris la fuite. tu l'aimais déjà, et tu ne voulais simplement pas qu'il meurt lui aussi. « tu peux toujours essayer de m’éloigner… mais sache que je te retrouverai toujours. » Tu evite de lui rappeller ce moment, et aussi le fait qu'il ne t'a jamais retrouver.

Il finit par prendre le collier, celui que tu lui as vollé à votre rencontre pour venir le passer autour de ton cou, venant ainsi tenir compagnie a se pendentif incruster d'une émeraude. « je suis à toi pour toujours. » Il vient poser ses lèvres sur les tiennes et tu fermes les yeux, le temps de son contact, alors qu'il pose son front contre le tient. « tu es à moi ! » Tu souris un peu plus, une main venant se poser sur le collier en question. « il était à ta mère,n'est-ce pas ? » finis-tu par demander en redressant les yeux sur lui. tu cache bien tes deux pendentifs sous la robe, tu es une voleuse et tu sais comment les voleurs choisissent leur proies. C'est pour ça que ton médaillon n'est jamais visible, qu'il est toujours sous les vêtements que tu portes.

« je t'aime... mais tu sais que s'il le faut, si c'est pour ta vie, pour ton bien, je partirais ? je te rappele que je l'ai déjà fait. » Tu viens poser le bout de tes lèvres contre le coin des siennes avant de reculer. tu ne regrettes pas tes mots. Mais tu le lui as deja dit, pour sa vie, tu serais prête à partir lui, si c'est l'unique moyen de le savoir en vie. Tu finis par reprendre la route, trainant et faisant le tour du marché et des marchands sans vraiment conviction parce que vous devez attendre vos armes. Vous avez son manteau, mais toi, tu n'en as pas besoin, tu es une fille de la Neige, les températures basses ne te gênent pas. « tu veux qu'on te trouve quelque chose en plus ? tu as faim ? »

Ciryaher

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Ciryaher

Sam 4 Fév - 21:37
Je jure que mes intentions sont mauvaises
Cirwyn

Chez les elfes, on donne un bijou à la personne que nous aimons afin de symboliser notre engagement avec cette personne. Je voulais perdurer cette tradition en offrant mon pendentif à Mewyn ainsi je lui offrais littéralement mon cœur. Je retiens ma respiration parce qu’elle comprendra mon geste ? Je me pose la question en baissant les yeux parce que son rejet serait insupportable. Cela me briserait le cœur en mille morceaux. J’enfonce mes mains dans les poches de mon nouveau manteau. Pourquoi être amoureux est aussi douloureux ? Je voulais uniquement mener tranquillement mon existence mais mon chemin avait croisé le sien… et maintenant les choses sont plus compliquées mais il y a aussi cette chaleur qui grandit en moi chaque fois que nous sommes ensemble. Le monde me parait différent depuis que nous nous sommes rencontrés. « il était à ta mère, n'est-ce pas ? » Mes joues prennent un coup de chaud quand elle me pose la question. Je me mords les lèvres nerveusement pendant qu’elle fait disparaitre les deux colliers dans ses vêtements. Je lui raconterai un jour l’histoire de ce bijou mais pas aujourd’hui. Je hoche uniquement la tête pour répondre puis enfonce mon cou dans mon manteau.

« je t'aime... mais tu sais que s'il le faut, si c'est pour ta vie, pour ton bien, je partirais ? je te rappelle que je l'ai déjà fait. »
Lançant un regard assassin, je me mords furieusement la langue pour ne pas répondre méchamment que je vais lui rappeler ses trois mois passés loin l’un de l’autre ? Je me retiens aussi de lui dire que si jamais elle faisait une telle chose, je compte ne pas poursuivre mon existence. Je ne passerai pas des siècles sans elle. Je ne pourrais pas ! Mes dents s’enfoncent dans ma langue puis ma joue parce que je voudrais lui dire tout ça mais cette conversation finira forcément en dispute et la pousserait justement vers cette décision. Je prends une grande inspiration puis repousse aux confins de ma mémoire ses paroles. On va oublier cette conversation puis reprendre notre route… On se balade au marché mais sans grande conviction. On attend seulement le temps nécessaire pour que son oncle forge une épée pour moi. Cela ne voudra pas les épées elfiques mais je suis assez stupide pour avoir perdu la mienne à Grey Havens.

« tu veux qu'on te trouve quelque chose en plus ? tu as faim ? » Il me manquait seulement un manteau et une épée alors non j’ai besoin de rien… Je dresse mentalement la liste de mes possessions, peu longue comme les sacoches de Aulendil contiennent le nécessaire. « non… » Je réfléchis encore un peu mais vraiment il me faut plus rien… en revanche mon estomac se fait entendre en grondant. « je serai pas contre un petit repas en attendant le coucher du soleil. » Je cherche un endroit où on pourrait manger quand plusieurs tavernes nous font de l’œil avec leurs enseignes. Je choisis au hasard une portant un nom rigolo avec le mot troll dedans. Riant du nom de l’établissement, je me fais remarquer par le tavernier ainsi que les personnes présentes dans la salle. Je me mords la joue pour me taire mais difficile quand j’ai une crise de fou rire. On s’installe dans un petit coin puis on commande nos plats. Je tends la main pour remettre une mèche de cheveux de Mewyn. « cela me rappelle nos retrouvailles quand tu m’as créé des ennuis avant de disparaitre. » Je souris puis porte ses doigts à mes lèvres pour les embrasser tout en plongeant mon regard dans le sien. « qui pouvait savoir que tu tomberais follement amoureuse de moi ? » J’esquisse un sourire charmeur puis reprends plus sérieusement « comment te sens-tu ? je veux dire que nous sommes dans ta région natale… comment tu le vis ? » Je suis inquiet pour elle parce que je sais que parfois on peut être bouleversé par ce genre de visite. « tu as jamais voulu questionner ton oncle sur tes parents ? on a une occasion de le faire… tu veux pas savoir si toutes ces histoires qui font de toi une princesse sont vraies ou pas ? » Je suis peut-être plus curieux qu’elle sur tout ça… « on se rend où ensuite ? tu as dis que nous devrons chevaucher pendant une heure. C’est un lieu que tu connais bien ? tu y as des amis ? des connaissances ? »

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Sam 4 Fév - 22:01
Je jure que mes intentions sont mauvaises
Cirwyn

  Vous finissez dans une taverne et déjà il se fait remarquer. Non mais sérieusement ? bonjour la discression. Il se souvient qu'on veut ta peau ? faudrait éviter qu'en plus, vous vous mettez les Nordistes à dos. Il finit par commander deux plats, mais toi, tu refléchis, tu penses, t'es ailleurs. « cela me rappelle nos retrouvailles quand tu m’as créé des ennuis avant de disparaitre. » Tu lui souris, mais plus par politesse que par vraie tendresse. tu ne te sens pas bien mais t'as pas envie de lui dire.Et puis, parler ainsi du "bon vieux temps", ça t'énerve plus qu'autre chose. « qui pouvait savoir que tu tomberais follement amoureuse de moi ? » Tu hausses un sourcil, c'est quoi cette phrase ? Personne pouvait savoir puisque tu connais pas grand monde, bien que le  monde semble te connaitre. Non mais parfois, tu piges pas l'esprit d'un elfe. « comment te sens-tu ? je veux dire que nous sommes dans ta région natale… comment tu le vis ? » « bien. » c'est tout ce que tu réponds, parce que tu n'as pas l'intention de faire tout une tirade pour rien. « tu as jamais voulu questionner ton oncle sur tes parents ? (..) une princesse sont vraies ou pas ? » ça commence à te saouler. sincérement. c'est quoi son probleme avec ton passé ? pourquoi tu voudrais questionner ton oncle sur tes parents ? tu les as connu ! tu n'as pas besoin de ça pour te souvenir d'eux. et quand est-ce qu'il se mettra en tete que le fait d'etre une princesse, tu t'en moque ? ça te gonfle.

« on se rend où ensuite ? tu as dis que nous devrons chevaucher pendant une heure. C’est un lieu que tu connais bien ? tu y as des amis ? des connaissances ? » Tu secoues la tête simplement. tu ne sais même pas si la petite maison y est encore, si vous allez vraiment pouvoir vous y reposez mais de toute façon, personne ne pensera a venir te chercher là où tout à commencer. Tu baisses les yeux, tu as beau faire comme si tout allais bien mais ce n'est pas le cas. Tu ne veux pas l'inquiéter, tu ne sais même pas ce que tu cherches à vrai dire. T'as juste envie de pouvoir dormir une nuit complete, et peut etre, pouvoir te receuillir sur la tombe de tes parents. Mais tu ne veux pas lui en parler, parce que tu ne sais pas ce que tu vas trouver, ça fait bien trop longtemps que tu n'y as pas mis les pieds après tout. « j'ai pas d'amis. c'est juste un endroit ou on pourra se poser quelques jours. » tu veux vraiment avoir l'air détacher, comme si tout cela n'avait plus aucune importance.

On vient vous servir et tu la remercie sagement. Tu es à moitié là, à moitié ailleurs à la fois. Tu regarde le plat mais ça ne te tente pas plus que cela. Pourtant tu prends la cuillère et tu manges, sans conviction, sans appétie. Tu finis par te redresser. « je vais prendre l'air. je reviens. » Tu te lèves pour finalement quitter la taverne, tu regles vos consommations au tavernier et laisse même un pourboire. Tu lui souris avant de sortir pour respirer un bon cou. Mais tu finis simplement par partir, tu ne vas pas loin, tu vas jusqu'à la forge, et tu te caches dans un coin, pendant que ton oncle ne te vois pas, trop occupé avec l'épée. Tu fermes les yeux, t'allongeant dans la paille à l'étage. tu veux juste, pleurer en paix. Laisser les larmes qui roulent sur le coin de tes yeux pour humidifier la paille ensuite. tu es silencieuse, comme toujours. tu veux juste un moment de solitude pour faire le point sur les evenements a venir.

Ciryaher

origine : en Terre du Milieu... j'ai vu le jour sur les terre elfiques des Havres Gris mais je m'y sens pas chez moi.
emploi : rôdeur / pirate / mercenaire
missives envoyées : 236
en Terre du Milieu depuis : 02/01/2015
Ciryaher

Dim 5 Fév - 2:46
Je jure que mes intentions sont mauvaises
Cirwyn

La discrétion est pas une de mes meilleures qualités… je ne suis pas une personne bruyante comme les nains mais le silence est une chose angoissante alors je parle ou fais du bruit pour ne pas laisser mes pensées prendre trop de place. La conversation est un étrange parce que je discute en essayant de garder un ton léger pourtant Mewyn ne semble pas réceptive. Mes yeux essayant de lire ce qui se passe dans sa tête mais son expression est fermée. Il se passe quoi ? Je sens bien que les choses ne sont pas comme avant… aurais-je dis quelque chose ? Je remarque bien que ma compagne est distante. Que puis-je faire pour changer ça ? Je poursuis la conversation comme si tout était normal mais le cœur y est plus. On mange presque en silence. L’ambiance est froide ou tendue… quel mot correspond le mieux à ce moment ? Je ne saurais pas quoi répondre ! Je me demande si Mewyn répondra à mes questions. Baissant les yeux vers mon assiette, je cogite en imaginant toute sorte de chose comme les véritables secrets enterrés dans son passé ou encore ce qui traverse son esprit en cet instant. « j'ai pas d'amis. c'est juste un endroit où on pourra se poser quelques jours. » Je lève les yeux rapidement parce que je suis surpris qu’elle rompt le silence installé entre nous. On pourrait se poser pendant quelques jours ? Un peu de repos ? Je ne suis pas contre une pause parce que nos existences sont un vrai champ de bataille depuis nos retrouvailles.

Mewyn se lève brusquement en annonçant « je vais prendre l'air. je reviens. » Ne comprenant pas ce qui se passe, je la regarde la bouche grande ouverte avec ma cuillère en suspens. Pourquoi ? Elle ne se sent pas bien ? Ne bougeant pas, je peux seulement assister à son départ comme un idiot. Je repose ma cuillère en fronçant des sourcils. Cherchant une solution ou une réponse, je me rends pas compte du temps qui passe. Pourquoi ai-je la sensation que ce départ sonne comme un adieu ? Je me lève précipitamment pour la rejoindre dehors. Sortant de la taverne, je découvre une rue animée mais aucune trace de Mewyn. Où est-elle ? Serait-elle réellement partie ? Encore un abandon ? Je sens mon cœur se serrer au point de ne plus émettre un seul battement. Je cours dans les rues entourant la taverne mais je ne trouve pas de trace d’elle. Pourquoi ? Il s’est passé quoi ? Pourquoi elle ne me parle pas ? Je deviens fou en parcourant la ville. Je passe mes mains dans mes cheveux en essayant de ne pas perdre la raison. Où est-elle ? Les mercenaires nous ont retrouvés ? Ils l’ont emmenée ? Faites quelque chose ! Je sais plus quoi faire…

Avançant comme un Nazgûl, je cherche Mewyn en rebroussant chemin mais connaissant rien de cette fichue ville je perds mon temps. Il est probable qu’elle se trouve loin maintenant. Les larmes reviennent mais je refuse de pleurer pour une femme qui prend constamment la fuite par craindre de perdre les autres. J’envoie mon poing dans un mur sous un coup de sang. Je m’abime les doigts mais pas grave… Mes émotions sont un champ de bataille, je ne sais pas si je suis en colère ou triste ou tout en même temps. Je me dirige vers le maréchal-ferrant pour récupérer Aulendil. Je me stoppe en découvrant Petit Pain toujours présent. Mewyn ne serait jamais partie sans lui. Son cheval est une bête entêtée et peureuse mais ils sont attachés par un lien indestructible. Je fais alors demi- tour pour courir dans les rues, cherchant ma voleuse. Il y a aucune trace de sa présence ici mais elle ne peut pas être loin. Je ne veux pas y croire ! Il y a personne qui pourrait m’aider ? Brusquement je me souviens de son oncle. Je fonce vers la forge pour y trouver ce dernier penché sur ma future épée. « Mewyn ? » Son oncle lève les yeux vers moi puis se penche vers son travail. Je me tourne pour découvrir ma princesse allongée dans la paille. Mon cœur se serre de soulagement. Je suis heureux de la voir mais toujours blessé par sa fuite. Ma colère se disperse au fur et à mesure que je me rapproche d’elle. Aurait-elle pleuré ? Il semblerait que oui… Je m’accroupis puis caresse sa joue du bout des doigts. Je ne sais pas quoi faire.

Je m’assois dans la paille et attends une réaction de sa part… je dessine les contours de son visage. « je suis là… » Je ne veux pas brusquer Mewyn puis pas la force de me disputer avec elle. Que deviendrais-je sans elle ? Je voudrais connaitre les raisons de son geste mais impossible. Je veux ne pas lui forcer la main…


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Dim 5 Fév - 10:09
Je jure que mes intentions sont mauvaises
Cirwyn

 Tu pensais pouvoir etre tranquille, seule, quelques instants. Tu n'avais même pas éveiller les soupçons de ton oncle qui bosse encore sur l'épée de ton semi-elfe. Tu pensais etre bien cacher à l'étage, dans toute cette paille mais visiblement pas suffisement. ça te fait chier, parce que t'as pas envie de parler, tu veux juste etre seule. Tu pensais vraiment que jamais il ne te verrait à l'étage, parce qu'il faut quand meme penser à y jetter un oeil, mais non. Tu l'entends monter à l'échelle pour venir a coté de toi. Ton oncle continue son boulot, il ne se mêle pas de vos histoires. et tant mieux. « Mewyn ? » Il s'accroupie et caresse ta joue mais cette caresse te brule presque la peau.   « je suis là… » Tu recules un peu, t'assiant pour finalement aller te mettre contre le mur. Tu veux juste etre seule, pouvoir pleurer et retirer ses visions de ta tête, plus tu approches de chez toi, plus tu revois cette scène horrible qui te brise le coeur à chaque instant.

« tu devrais la laisser seule une petite heure.. » c'est finalement ton oncle qui prend la parole, depuis son enclume ou il frappe de son marteau l'épée qu'il est en train de forger. Tu ne dis rien, enfouissant ta tête sur tes genoux que tu enlaces sagement. « c'est toujours ainsi quand elle vient. trop de mauvais souvenir en ces Terres. » Il parle bien sur de l'assassinat de tes parents. Il finit par plonger l'épée dans l'eau avant de la ressortir. Il regarde les defauts à corriger mais l'épée est magnifique déjà. Ton oncle, c'est le meilleur d'Arnor, et tu le sais bien. « parfois, il faut savoir s'effacer un peu mon garçon. » Ouai bon, il parle comme un vieux alors que Ciryaher est plus vieux que lui, mais bon. Tu ne dis rien, tu restes contre ton mur, la tête cachée dans tes genoux. Il abandonne l'épée un peu, sur son enclume pour aller vers les étagères qu'il posséde pour ses multiples outils mais il y prend également une gourde et deux verres. Il pose les verres qu'il remplit sur le comptoir de son étalage et il tends l'un des deux verres vers Ciryaher. « t'en fais pas. c'est la femme la plus forte et la plus courageuse que je connaisse. elle sait ce qu'elle va trouver au Nord. ça lui fout un coup, c'est tout.» Il sourit, buvant cul sec son brevage avec un sourire de satisfaction. De l'absynthe, y'a rien de mieux pour booster le cerveau.

« Pourquoi etes vous ici ? Généralement, elle évite à tout prix le Nord, sauf en cas de besoin. » Il attrape son chiffon pour essuyer son front. Il a beau approcher de la soixantaine d'année, ton oncle est toujours bien constituer, il faut dire que la Forge ça forge les muscles autant que les armes.

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