Pervenche Touque est née il y a de cela 36 ans, durant le mois de mai, au bord d'un étang près de Château-Brande. On en parle peu, très peu, mais la mère de Pervenche était une Brandebouc, hélas, elle n'a pas eu le temps de voir sa fille, son unique enfant grandir, car elle mouru peu de temps après l'accouchement.
En hommage à sa femme, Hildigrim Touque baptisa sa fille, Pervenche, car lors de l'accouchement, le bébé sorti la tête la première dans les fleurs du même nom.

L'histoire de Pervenche est bien moins triste qu'il n'y paraît, elle vécut sa vie de jeune hobbite Touque avec grand soin et application. C'est-à-dire que dès qu'elle voyait une occasion de salir sa robe, ses pieds ou ses mains, elle s'y jetait tête la première. Vagabonde et débrouillarde, elle appris rapidement à marcher et encore plus rapidement à courir, pas une seule fois, elle n'eut pas à souffrir du manque provoqué par le décès de sa mère puisque Pervenche était très bien entourée avec ses oncles, ses tantes et ses cousins germains sans parler ceux du troisième degré.

On ne sait pas, si c'est à cause de sa naissance près de l'eau, mais cet élément à toujours eut le don de fasciner la jeune hobbite qui dès qu'elle le put navigua sur les rives du brandevin grâce à une barque. C'était très audacieux de sa part même pour une Touque, mais elle aimait le goût de l'aventure et appris même, seule, à nager ! Toute seule, vous rendez-vous compte ?
Sachant cela, maintenant, j'espère que la suite continuera de piquer votre curiosité. À pas plus de trente ans, elle se rendit seule, toujours, aux abords de la Vieille Forêt : elle trouvait le lieu reposant. Il semblerait que le mélange de sang Touque et Brandebouc dans ses veines soit le déclencheur principal de son côté explorateur.

Pervenche et son frère sont très complice et font souvent les quatre cents coups ensemble, mais c'est Pervenche, la plus jeune qui est aussi la plus téméraire, alors que son frère, Adalgrim, a la tête un peu plus sur les épaules, il n'a pas voulu apprendre à nager, car ce n'est pas naturel, mais a bien voulu consentir à se rendre à la lisière de la Vieille Forêt.

Depuis, que son cousin, Biblo à eut une aventure grandiose, qui certes, c'est mal fini pour lui quelque temps après son retour, mais qui a eut des piques assez hauts en couleur, Pervenche rêve, dur comme fer, d'avoir elle aussi, son aventure. Une aventure à raconter qui ferait frémir d'envie ses futurs petits cousins et ses neuves et nièces qu'elle espère seront nombreux et verrons le jour assez rapidement.

C'est donc avec des étoiles pleines les yeux (et les paroles inquiétantes et de mise en garde de son frère en mémoire) qu'elle est partie du côté de Bree, première ville de Grandes Gens la plus proche. Alors, certes, une hobbite seule et livrée à elle-même dans ce monde emplit de noirceur n'est peut-être pas une bonne chose, mais après tout « même les plus petites personnes peuvent changer le cour du futur ! ».

Pervenche veut voir de ses propres yeux le monde décrit par son cousin Bilbo avant qu'il ne soit trop tard. Bien sûr, elle a déjà dépassé la frontière de la Comté, mais n'est jamais allé vraiment plus loin. Elle est une des premières personnes, avec son frère, à avoir entendu le récit des aventures de Bilbo avant que celui-ci ne l'enjolive plus que nécessaire, c'est pourquoi elle est peut-être moins insouciante que les autres hobbits, seulement elle ne se fatigue pas comme son frère à avoir peur de ce qui peut se passer de l'autre côté de la Comté et pour cela elle est certainement plus vulnérable qu'Aldagrim.

Le petit mot pour la fin serait de dire qu'elle n'a pas vraiment de métier, mais qu'elle est en charge du nettoyage des vêtements de sa famille et qu'elle est volontier ouvert au troc. Contre une miche de pain et peu vous laver une panière de linge sale, sans soucis !